DU Paraguay. Z/V. XL 14^
avolt pas un fcol qui ne méritât la mort 5 T~
au lieu d'en être puni par les Tribunaux ^ ^^* Ifapérieurs, comme il devoir Têtre, il en avoir été comblé d'honneurs & de récom- pcnfes.
Mais comme il ne voïoit dans D. Gre^
forio de Hinodrofa que le vil inflrumcnc e la foreur des Jéfuites , c'cft principa- lement fur ces Religieux qu'il déchargeoic toute Tamertume de fa bile ^ & il e(l vrai de dire que quand il*auroit eu à peindre les plus détcftables & les plus méprifablcs des Hommes , il n*auroit pu cmploïcr d'au- tres traits ni d'autres couleurs. Tout cela étoit avancé avec autant d'aifiirance , que fi leur Procès criminel eut été drcffé dans les formes les plus juridiques , & qu'ils eufTent été convaincus de manière a ne pouvoir rien répliquer. Cependant, comme il prévoïoit bien que TEvcquc du Tucuman feroit inftruit dé tout par des perfonnes qui penfoient tout autrement que lui (ur le compte des Jéfiiites , pour Tinterefler dans (a caufe il lui donnoit avis que ces Percs avoient ofé dire que lui-mcrae & Ton Pro- vifeur avoient encouru les cenfures pour l'avoir confacré fans Bulles. Il eft pour- tant cenain qu'ils n'en avoient point ^x- lé. Mais 0. Bernardin le conciuoit des Ecrits qui avoient été publiés pour prou- ver que lui-même étoit lié par les cenfures , & dont il s'étoit mis dans la tête que les * Jéfuites étoient les Auteurs.
L'article de fa Lettre fur lequel il ap- puïoit davantage , étoit Tobligation indif- pcnfable, ou il précendoii queD. Melchios
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