r>v Vakagvjlt. Lh. XL r^f »• il ne fera biemoc plus parlé de fcbifme — — • - & d'héréfic J'ai toujours obfervé , Mon- "^î- » feigneur , que dans tout le fracas qu*on s> a tait contre la Compagnie , on ne s'cft » point encore avifc d*accufcr ces Rcli- »» gicuz de fréquenter les Femmes , de les » ioUiciter , ni d*aucun crime qui regarde » les mœurs & que la fragilité de notre na- w ture pourroit rendre plus croïables : Dieu a» a permis qu'on ne leur imputât que des a» chofes qui n ont aucune vraisemblance y » & fur quoi ils n'ont pas be(bin de fc juG- 93 tifier. Ils n'ont pourtant pas été peu mot- 3» 'tifiés de fe voir accufer d'héréfîes & des M autres crimes dont vous les chareez ; P» mais ils ne Cuiroient mieux s'en difcul- » per, qu'en parlant comme ils font de M votre Seigneurie illul^riffime avec tant M de refpcd & de révérence , & ne fe plai- 3> gnant jamais de ceux qui ont part aux M perfécutions qu'on leur fiifcrte.
M Quant au Concile provincial aue vous
» voulez que j'aifemble , j'ai plemement
33 fatisfait a mon obligation fur ce point
M tant qu'a vécu T Archevêque de la Plata ,
9» éc on m'en a rendu un bon témoignage.
» D'ailleurs , pour faire ce que vous fou-
9» haitez , ce n'eft pas affez que ce foit à
3» moi à le faire , il faut encore qu'il y ait
a» des Evèqiies que je puilfe y inviter. Il
» faut de plus qa'ils puiflcnt conférer &
33 confuiter enfemble fur les fujets dont
y» on doit traiter dans ce Concile , pour'
M en juger avec plus de maturité; cardes
9» matières de cette imponance ne (c dé—
9^ cident pas légèrement.. Je ne j-efutciaÀ»