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Page:Charlevoix - Histoire du Paraguay, tome 3.djvu/204

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t^T. HïSTOIHÏ

' ont écrit le contraire , & tout cela peut

^ "^^^ fe concilier en diftinguant les tcms , puif- qu'il eft certain que Dom Bernardin de Car- de nas avoir à la Cour de Madrid , & dans le Confeil roïal des Indes , des Partifans qui le fervirent d'abord avec beaucoup de zèle & de fuccès , & que les Jéfuitcs fc contentèrent toujours de réfuter folidc- ment ce que Ton Procureur en Efpï^e avançoit contre eux , fans jamaisj^crimi- ncr. La Lettre , dont je viens (^jpirler , porte , M que cette Sentence fut depuis » confirmée par un Arrêt du Roi donné 35 dans fon Confeil le premier de Juin 3ï de Tannée i^J4, avec une pleine con- w noiiTance de caufe , -& après un mûr M examen de toutes les Procédures faites a> au Paraguay , à Toccafion de la révol- M te de TEvcque , & que par cet Arrêt il ao fut déclaré que le Père Nolafco méri- » toit une entière approbation de tout ce sa qu'il avoit fait au fujet des Jéfuitcs , M comme leur Jugc-Confervateur. Dot» s^ba**- ^^^"^ revenir à Dom Sébaftien de Léon ,

ticxi dî Léon j'ai dit quc ce Gouverneur à fon^ arrivée

rétablie les dans la Province, avoit fait dire auxJc- Jéamcs à (élites du Collège de TAflomption , qui iAiromption ^^^-^^^^ demeurés à Corrientès, de le ve- nir joindre , & quelques-uns d'entr*cux s*é- toient en effet rendus auprès de *lui avec les Indiens des Rédudions qu'il avoit man- dés. Il n'eut rien de plus preffé , quand il eut bien affermi fon autorité dans fon Gouvernement , que de faire travaillera rétablir leur Collège; & il y emploïa tant , .â'Ofivricrs , que tous ces Pères furent en

.très