Aller au contenu

Page:Charlevoix - Histoire du Paraguay, tome 3.djvu/210

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

I^S HïSTOlKE

•~T fes Partifans ne manquèrent f oint i'atttf-

^5^' buer auxJéfuites: il reconnut même bien- tôt que le retour dans fon Diocèfe , qu*il s*^toir flatté d obtenir de TAudience rciaie , lui ctoit fermé pour tbujours : Gir-tout quand il vit qr/on pcrfîftoit à vouloir qa*il acceptât TEvêché de Popayan. On loi pro- pofa enfuxtc de'jpaflèr en Efpagne , en lui diPint qu'il y fcroit beaucoup mieux fes affaires, que par un Procureur: mais il ne donna point dans le piège , qu*^!! crut qu'on lui tendoit pour le tirer de rAmériquc-s & comme on ne jugea point à propos dcTy • contraindre , le Roi lui aflîgnaune pcnfiot»

de deux mille piaftres pour (on entretien^ jufqu'à l'entière décifion de fon fort, tes Pcrcs Les Pères Sobrino & Diaz Tano l'a-

Dias Tano & voient fuivi de près à la Plata y & quoi-

PUta^ ^^ T^'^^ ^"^^"^ ^^"""^^ ^" plufieurs endroits de leur route , . & dans la Capiulc même des Charcas , bien des Gens perfuadés de

' k vérité de tout ce qu on avoit publié con- tre leur Compagnie au Paraguay, ils ne perdirent point courage. Ils préfenterent a TAudience roïale leurs Requêtes , & elles furent favorablement reçues. Tout ce qu avoit fait Dom Sébafticn de Léon fut approuvé : ' le Comte de Salvatierra , qui avoir fuccedé au Marquis de la Mancera dans la Viceroïauté du Pérou , & TAu- dience roïale de Lima , y donnèrent auffi. leur approbation ; & Dom Bernardin de

^ Cardcnasne fut nullement épargné dans les termes dont ces Tribunaux uferent dans leurs Refcrits. Il avoit ignoré jufques-là ^e le Marquis de la Mancera n'étoit plu^