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Page:Charlevoix - Histoire du Paraguay, tome 3.djvu/23

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DU Paraguay. Liv. X. ^

car ils Ten aVoient prévenu lorfqu'il étoit , ^

encore au Tucuman, & l'avoient prié ^ 4.^"4^J* d'attendre à fc porter pour leur Evêque , qu'il eût reçu fes Bulles, afin d*ôter toute matière aux fcrupules que pouvoit faire naître une prife de pollefïîon qui feroit nulle 5 étant illicite. 'Mais il ne repondit à ceux qui lui rappclloient ce qu'ils lui avoient écrit , qu'en faififfant leurs reve- nus. Ils eurent recours au Métropolitain , qui leur en donna la main-levée.

Comme cette partie du Chapitre étoit LesOpporai» la jplus nombreule , & avoit à fa tête le ^^^^ au«es7&6 Doïen & le Tréforier , elle crut devoir fe vont faire féparer de l'autre dans la célébration de l'office dant rof&cc divin. Ceux qui demeuroient atta- l'EgHfc de* chés à rEyêque étant reftés en poffeflîon ^t^^^'ç^V,'^; de la Cathédrale , les autres furent un peu Je^'^"\tottv«r cmbaraffés pour trouver une Eglife ou ils bon. pufTent s'acquit er de ce devoir. Les Curés n'aùroient pas ofé les recevoir dans leurs Paroiffes 5 les Réguliers avoient leur Chœur occupé y les fculs Jéfuites avoient leur Egli- fe libre. Les Ojjpofans la demandèrent ait Redteur du Collège , qui crut d'autant moins devoir la refufer , qu'il fe flatta de pouvoir profiter de cette occafion pour réunir les efprits. Il ne voulut pourtant pas l'accorder fans s'être affuré que le Pré-- lat ne le trouveroit point mauvais*

A cette féparation près , la prife de pof- t*tsi(^ feilioh de D. Bernardin ne produifîr atrcuit fc concilie >\xr mouvement dans la Ville, ou ceux mêmcsr plus *^îMPl?* qui ne l'approuvoient pas , lui rendirent ^^^ I>*o«««i^ toujours tout ce qu'ils deyioient à £bn ca- laâgte. De foa côté • la vie qu'if meooic: «