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Page:Charlevoix - Histoire du Paraguay, tome 3.djvu/251

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DU Par A eu A T. Liv. XII, 141 » Mais à moins qac V. Majcfté ne mette , ^ fin à an tel défordre , je pais l'aflurer ^ ^ 9* » qa'clle verra dans toat ce Pais beaucoup » de mépris pour la Juftice, une grande •» difetce d'InUruâeurs , un extrême d<5re- M glement des moeurs , & que les fancllcs •> effets des emportemens du Frère Gafpar » deviendront irrémédiables : car c'ed tout »» le fruit , qu'on doit attendre de fcs mé- a» difances & de (es calomnies contre les »3 Ouvriers Evangéliques , qui travaillcnc >3 avec (accès pour attirer à la connoiifance " du vrai Dieu , au chemin du falut , & à M une manière de vivre conforme à la rai- 9» fon , tant de Bctes féroces , qui ont vé- M eu ju(qu*ici (ans aucune Loi civile , ni » même namrelle.

» Par toutes ces conHdérations , Sire, »> j'avois déjà fait des inilances auprès da « Supérieur du Frère Gafpar dans le Pé- » rou , qui jcft un Religieux d'un grand 35 mérite , & il m*avoit adrcfle des Patcn- ^ tes, par icfquelles il ordonnoic que ce » Frère lui fut envoie Prifonnier au grand »> Couvent de Lima > mais cela n*eut point » d'effet , farceque ce Frère étoit alors à M Buenos Ayrès , & que d'ailleurs D. Ma-- » nuel Nuiiex de Cuellar , Procureur de » Votre Majcfté dans le Roïaume de Chi- »> li , qui fe trouva dans cette Ville , étoit »> chargé de la part de Votre Majcfté de 3» remédier à ce défordre : je m'adreflai »» donc à lui , & je lui Hs de fortes remcn-

V trances ., en lui repréfentant combien il

V étoit nécelfaire oue les ordres qu il avoit at reçus fuffent exécutés , & en proteftant

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