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Page:Charlevoix - Histoire du Paraguay, tome 3.djvu/57

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tv Paracuay. Lîv, X. 43 MONSEIGNEUR,

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39 On vient de me rapporter que V. S. il- dd luflriffime avoit paru dans une Proceffion ■» publique les épaules nues, & fe don* »9 naot une rude difcipline à la vue d'une M multitude d'Hommes & de Femmes , U » que le Pcrc Laurent Sobrino, Re<S^eut s» du CoUege de la Compagnie de Jcfus , •» avoit axé fon manteau pour vous cou- »3 vàr y 8c montré en cette occafion un 9> grand refpeâ pour votre perfonne. Ce » rapport ne me parut point croïablej & M aptes avoit réprimandé beaucoup celui w qui me le faiu>it , je lui répondis que fi 9» vous aviez fait cette aébiôn , il falloir w qu'elle fut bonne 5 mais que je n'avois »> vu nulle part qu'aucun Apôtre en eut a» donné l'exemple; que Notre Seigneur 90 ne s*étoi{ pas découvert lui-même pour 99 recevoir la flagellatioa , qu'il avoit feu- 90 Icment foulSFert que les Valets du Bour- 99 rcau le dépouillaffent de fes habits ; qu'il a» avoit même voulu que cela fefit de nuit^ 9» non en plein jour ^ devant des Femmes ; 90 que les Saints qui avoient eu la dévo- 99 tion d'imiter ce grand exemple , ont tou- 9» jours ckercbé fobfcurité , pour prati- 9j quer cet exercice de pénitence. ^

Mais rien ne fit plus de tort à D. Bemar- . H annonce din dans l'efprit de bien du monde , que ce la mort d'um qui arriva peu de tems après. On avoit ^^^^^"J^ eu nouvelle à l'Aflbmption que les deux J^-* Savoir apprl- fuitcs qui travaiiloicnt par fon ordre aux fc par une environs de la Villa, étoient tombés mala- tévélaiion.