BU Paraguay, jtiv. -X*. ff
la Sentence qui émancroit de cette Cour JTlT- fupérieure 5 & tous aïant protefté qu'ils .s*y ^*
foumettroient, il leva par proviuon l'In- terdit y & donna l'Ablolution de toutes les Cenfufres.
Dom Bernardin en apprit la nouvelle à 1, ?J^^^ ^^^ Itati , Bourgade Ipdienne ,,qui avoit pour ^^^^ °^s'ar- Curé un Religieux de (on Ordre, & lorT-rêccl Yagu*» qu'il étoit fur le point d'en partir pour yi- ton^ mer quelques-unes des Réduâions de fon Diocèfe , aînfi qu'il en étoit convenu avec le Père Sobrino. Déjà même le Père An- dré Galiego étoit arrivé avec des Barques bien pourvues de proviûons & de rafraî- chiflemens pour Taccompagncr dans cette vifitej mais la le<f^ure des Lettres qu'il vcnoit de recevoir de k Capitale, lo- bligea de renoncer à cette vidte. Il dit au Père GalUgo que fa préfence étoit néccU faire à l'A^Tomption , & le congédia en le remerciant de fon attention. Cependant comme la Réduélion de S. Ignace n'étoic pas éloignée de la route qu'il dcvoit tenir, il s'y rendit ; mais il ne s'y arrêta point. On l'y fournit de tout ce dont il pouvoir avoir befoin pendant le re{ïe de fon voïa- èe > & de-là il pafla à Yaguaron , grofle Bourgade Indienne , qui n'eft qu'à huit lieues de l'AfTomption.
Il y arriva au mois de Septembre , de oublia d'abord qu'il étoit prefTé de Ce rendre à la Capitale. Cet endroit lui plut beaucoup , & en effet la fituation en eft affez ^réable , l'air fâin & les environs feniles. Il réfolut donc d'y faire quelque féjour j & comme il ne vouloir pas y être C iiij
