7^ Histoire
•^ ■ ■ rituelle. Il ajoûtoit que les information
^^44- qu'on lui avoit envoïées contenoient des chofes inouies & qu'on nauroit jamais imaginées , mais que tout y paroifTok fi bien prouvé , qu'il ne lui étoit pas poffihle d'en douter. Le Gouverneur, à la leâate de cette Lettre , fentit renaître tout fou courage , & fe promit bien de faire valoir (es droits à l'avenir s mais il ne reconnoif- foit pas affez , & il avoit à faire à un Hom- me a qui il ne s'étoit que trop fait con* noître. Celui deft II commença par faire une revue gêné- de nouveau raie des Trouppes , puis il ordonna , corn- excommuHié j^^ {{ lui avoit été prcfcrit par le Viccroi ,
- "*• à tous les Portugais établis à rAffoniption
de partir pour Santafé ; enfuite il fit aver- tir tous les Indiens des environs de la Ca- pitale 5 qu'il fe difpofoit à les vifitcr , & de le tenir prêts à exécuter ce qu'il avoit à leur prefcrire de la parc du Roi. D. Bernar- din , informé de tous ces mouvemens y 'ne douta point qu'il n'en fut l'objet , & eor voïa fur le champ à l'Affomption un ordre d'y déclarer que le Gouverneur devoit étic regardé comme Excommunié , les quinze jours pendant lefquels l'effet de fon excom- munication avoit été fufpendu étant expi- rés, &de défendre à tous les Habitans de la Campagne, tant Efpagnols qu'Indiens, de fc rendre auprès de lui , fous peine d'en- courir une excommunication majeure.
Dom Gregorio de fon côté publia qu'il devoit exécuter une Commiffion fort impor- tante pour le fervicc du Roi , & requît , au nom de Sa Majefté , qu'on le relevât de
