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ACIS ET GALATÉE

CANTATE DE HANDEL


Il existe à Paris une Société chorale, inconnue du grand public parce qu’elle est encore modeste dans ses moyens d’exécution, mais qui a droit aux sympathies générales que les artistes et un certain nombre d’amateurs lui accordent déjà. Cette Société, fondée il y a peu d’années par M. Bourgault-Ducoudray, grand prix de Rome, dans le but de faire enfin connaître, en France, les œuvres de la grande école de musique chorale, dont S. Bach et Handel sont les plus illustres représentants, n’a trouvé, jusqu’ici, ni patrons puissants ou riches ; elle ne doit son existence qu’aux efforts personnels, à la persévérance de son jeune fondateur, efforts constants que l’État encourageait naguère par une modique allocation qu’il voudra certainement augmenter quand les ressources du budget le lui permettront.

M. Bourgault-Ducoudray nous donnait en 1869 : la Passion ; en 1870 : la Fête d’Alexandre, et