accueillie par des applaudissements enthousiastes ;
cela vient surtout de ce que, depuis plusieurs
dizaines d’années, cette musique est de plus en
plus étudiée, en dehors des exécutions orchestrales,
et notamment au piano, et que, par divers
chemins détournés, elle arrive à faire prévaloir son
irrésistible puissance, ainsi que la manière,
également irrésistible dont cette puissance se manifeste.
Si cette planche de salut ne lui avait été jetée par
le destin, et s’il ne tenait qu’à ces messieurs nos
maîtres de chapelle, c’en serait fait de notre plus
noble musique.
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Pour en finir avec l’exécution de l’ouverture du Freischütz par l’orchestre viennois[1], les musiciens furent grandement surpris lorsque, après
- ↑ Il y a là de nombreux détails techniques que je
suis forcé d’omettre ici, car il faudrait, à l’exemple du
texte de M. Wagner, les appuyer par des citations de la
partition.(Note du traducteur.)