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Tonquedec, elle lui dit : Vous voyez bien sans doute quelle femme je destine à mon fils ; je voudrois qu’un honnête homme pût songer à mon autre jeune parente. Cela ne peut manquer d’arriver, dit Tonquedec. Il est vrai, reprit Madame de Ste. Anne, que tout intéresse en sa faveur. Ses malheurs à mes yeux la parent. Sa mere, comme vous le savez, est une paysanne d’Estival — Qu’importe ! dit Tonquedec. Je conviens, reprit Madame de Ste. Anne, que cette femme a du sens, et qu’elle n’a jamais été attachée qu’à Monsieur d’Estival, à ses intérêts et à ceux de leur fille. Madame de Ste. Anne dit beaucoup d’autres choses encore, se réglant sur ce que lui disoit Tonquedec, louant ce qu’il louoit, et prévenant ses ob-