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me souvenir d’eux et ne pas consentir tout uniment à passer ma vie avec un homme que j’aime comme moi même ! Tais-toi, dit la mere séchement ; je ne veux pas entendre de pareilles extravagances. C’est un péché de parler comme cela d’un homme, et sur-tout quand on est promise à un autre. Je suis bien honteuse de t’avoir assez mal élevée, pour que tu ne saches pas que tu parles fort mal. Mademoiselle d’Estival ainsi tancée ne parla plus et pleura. Sa mere se montra bientôt fort impatientée de ses larmes. — Est-ce un péché aussi de pleurer ? dit-elle amèrement, et ne faut-il pas que je coure en chantant rendre grace à Madame de Ste. Anne et au mari qu’elle me donne, pour que je n’aye pas son fils ? car à présent je vois