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Tonquedec n’avoit pas parlé de Ste. Anne à Mademoiselle d’Estival, ce qui augmenta en elles une crainte vague qui, chez Madame de Ste. Anne, datoit de la veille, c’est-à-dire du moment où Tonquedec, après avoir lu la lettre de son ami, s’étoit obstiné à l’attendre pour la signature du contrat. Rien de tout cela n’échappoit à Tonquedec, depuis qu’il étoit entré en quelque défiance, et sa défiance en étoit augmentée.
Tout le monde donc étoit assez silencieux, et Mademoiselle de Kerber comme les autres. Elle avoit appris le mariage de Tonquedec, et savoit par la lettre que Ste. Anne lui avoit écrite la veille de son départ, combien il en seroit fâché ; de sorte qu’elle redoutoit