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penser si étrange, qu’elles l’attribuerent les unes à de l’humeur contr’elles, d’autres à une disposition générale à la mauvaise humeur ; pas une ne se demanda à quoi il lui avoit servi de savoir lire. Madame de Ste. Anne qui avoit beaucoup d’esprit, vit que son fils étoit amoureux de Mademoiselle d’Estival, et Mademoiselle de Rhedon fut fâchée qu’on lui eut montré à lire.
Le lendemain matin Ste. Anne ne vit déjà plus chez les habitantes du château cette teinte générale, cette disposition presque uniforme, qu’il avoit trouvée en arrivant. Les regrets du passé, le soin du présent se varient selon le caractere. Madame de Ste. Anne, ferme, froide, ambitieuse, s’occupoit en silence du soin de réparer sa fortune, ce qui étoit