vous serez arrivé chez vous. Comme je n’ai point d’enfans, ayant perdu mon fils unique, il ne sera pas difficile de faire revivre mon titre dans votre famille, quoique ce titre soit plus récent que la séparation des deux branches. Votre frere l’obtiendra aisément s’il est soutenu par votre activité et une partie de ma fortune. Dès-à-présent je vous prie de faire rebâtir a mes fraix le vieux château de Yedburg, qui grace à nos éternels procès et à d’autres désastres n’est plus qu’un monceau de ruines. Je le sais par des voyageurs que j’ai questionnés ; mais ils n’ont pu me donner aucune nouvelle de vos parens. Le nom de Woodbridge, sous lequel le nôtre est enterré, les a fait entièrement méconnoitre. Je crains d’avoir aussi con-
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