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Page:Charrière - L'Abbé de la Tour, tome III, 1799.djvu/225

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devoir : ils auroient été en âge de les apprécier et de savoir quel usage il leur convenoit d’en faire, mais ils sont morts tous deux. J’ai trouvé ma vieille mere encore vigoureuse. J’ai trouvé ma belle soeur, femme bonne, simple et sensée. Elle pleure un époux qui lui ressembloit. J’ai trouvé leurs deux enfans — Oh, Mylord, quels enfans ! Qu’ils sont jolis ! Qu’ils sont heureux ! Oserois-je changer leur sort ? Non Mylord, il y a trop à risquer. Je ne puis m’y résoudre. Quoiqu’ils soyent sans contredit, les plus beaux petits garçons du canton, les seuls avec lesquels la petite Lady Ann Melro s’avise de se familiariser, personne ne les remarque ni ne leur envie rien, au lieu que les enfans d’un marchand épicier retiré du