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Page:Charrière - L'Abbé de la Tour, tome III, 1799.djvu/235

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où les heureux indolens du nom de Stair, dont vous enviez le caractere, trouveront un jour leur place. Ils y seront peut-être fort à l’aise car il me semble que par-tout on fuit, et avec plus d’ardeur que jamais, cette pauvreté si estimée de vous. On préfére la prison, la honte, le fond de la mer à la pauvreté, et jamais la Déesse Fortune ne reçut tant de vœux ni de sacrifices.

Je comprenois assez bien votre premiere lettre, et je prenais part au plaisir que vous aviez en voyant vos neveux se jouer parmi les débris de l’ancien château : (ne le rebâtissons pas, j’y consens) mais votre seconde lettre me feroit tourner la tête si je m’efforçois de la comprendre. Je ne me serois pas doute qu’il fallût être élevé comme des