ses voisins, mais la conversation avec eux étoit resserrée dans un si petit nombre d’objets, et l’esprit de parti y entravoit tellement tout autre esprit, que si la politesse l’avoit fait sortir de chez lui, l’ennui l’y ramenait bien vite.
Les Dames avec qui il y vivoit n’étoient pas trop contentes de lui. On le trouvoit contredisant. Evitant de se disputer avec elles sur les choses il se permettoit de les attaquer sur les mots, sur les phrases, trouvant ceux-ci impropres, celles-là incorrectes. Par quel hazard, Monsieur le puriste, lui dit un jour Mademoiselle de Kerber, ne critiquez-vous jamais le langage de Mademoiselle d’Estival ? Il auroit trop à faire, dit celle-ci. Quand on ne sait ni lire ni écrire, comment pourroit-on bien