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et si c’est un malheur que d’avoir plus d’idées que le vulgaire, de craindre, d’espérer plus vivement, je l’ai, ce malheur, autant que si j’eusse passé mon enfance dans les meilleures écoles, et mon adolescence dans les plus célébrés universités. Mais non, ce n’est peut-être pas un malheur. Quand ce seroit un malheur voudrois-je qu’on me l’eût épargné ? Voudrais-je n’avoir pas vécu avec mon oncle et ne le pas chérir ? Voudrois-je ne pas connoitre cet autre sentiment qui me tourmente ? Je souffre et me plains, mais je ne sais si je renoncerois à ma peine.