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brillant tintamare qu’un portique illuminé, décoré du chiffre de Mr. et de Mme. d’Altendorf, et deux rangées de lampions qui bordant l’avenue et traversant le grand chemin, s’étendoient jusqu’aux habitations des deux épouses. Les parens, les époux, tous les villageois accourus pour voir le feu d’artifice, prirent le chemin qui leur étoit tracé. Lacroix resta au village, Henri revint, disant que depuis l’âge de dix ans il n’avoit pas découché de l’antichambre de son Maitre. (Henri ne se rappelloit pas la veille de St. Sigismond.)

Émilie et Constance souperent au château. Mme. d’Altendorf et son fils dirent à cette dernière les choses les plus obligeantes sur la fête et le bon goût qui y avoit présidé. Ce mot de