che nuptiale. L’air radieux de Théobald, la contenance timide d’Émilie, sa tête penchée, et ses yeux baissés, rendoient la ressemblance frappante et le tableau charmant : Mais l’heure pressoit ; il fallut séparer ceux qu’on auroit voulu joindre à jamais. Je pris la place d’Émilie et retournai au château avec Théobald.
On nous attendoit. Nous nous mettions à table quand Mlle. de Stolzheim entra dans la salle à manger. Après s’être plainte d’une indisposition légère, mais qui la forçoit à se retirer, elle demanda qu’on voulût lui donner une voiture pour aller le lendemain voir sa mere à Osnabruk. On lui offrit des chevaux avec la voiture ; mais elle en avoit déja fait demander à la poste. Son air, quoiqu’elle nous assurât qu’elle