Page:Charrière - Trois femmes, 1798.djvu/246

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cipe trop, qu’il n’y a point assez de dignité à se laisser amuser par une femme de cette espèce, et faisant rentrer la causeuse dans le néant, on n’a plus de société que l’ennui et l’humeur. Les lettres du Comte ne sont guère satisfaisantes : une modique pension est tout ce qu’il se flatte d’obtenir. Seule, la Comtesse auroit peine à se faire recevoir chez aucun de ses parens, et l’enfant qui naîtra double la difficulté.

Vous prévoyez avec plaisir, dites-vous, que Marat sera bientôt chassé, du Panthéon François. Pour moi, j’avoue que cela m’est assez égal, et me seroit égal quand même je m’intéresserois beaucoup aux autres choses qu’on fait et défait dans ce pays-là. Pourquoi un Panthéon ? pourquoi des Apothéoses ? Vol-