de 1604, corrigé de la main même de La
Roche-Maillet, et l’on y a joint au bas des
pages, sous le titre de variantes, les passages
que Charron avait corrigés ou adoucis. « Par
ce moyen, dit avec raison l’éditeur, on a
sous les yeux l’édition complète, telle que
l’auteur se proposait de la donner quelque
tems avant sa mort, et le texte original de
1601 dans toute sa pureté ».
Cette édition m’ayant paru la meilleure de toutes, je l’ai choisie pour texte. Mais voici ce qui distingue celle que j’offre, en ce moment, au public.
1°. Chaque chapitre du Traité de la Sagesse est précédé d’un SOMMAIRE qui donne une idée de ce qu’il contient. C’est ainsi que, dans mon édition de Montaigne, j’ai placé de courtes analyses en tête dés chapitres, et d’honorables approbations me donnent le droit d’attacher quelque prix à ce travail.
2°. Dans aucune édition de la Sagesse,