tant sur l’auteur des Essais, que sur son disciple
Charron. Son travail sur ce dernier philosophe
surtout est immense, et prouve son
érudition et le cas qu’il faisait de notre auteur.
J’ai puisé, autant que j’ai pu, dans cette
mine abondante mais j’ai dû y laisser enfoui,
tout ce qui aurait pu occasionner le scandale,
ou l’improbation d’une classe nombreuse de
lecteurs.
5°. Je ne sais pourquoi, même dans les meilleures éditions de Charron, on ne trouve point son Petit Traité de Sagesse, qui est comme une déclaration de ses principes, par laquelle il se proposait de terminer l’édition de son ouvrage commencée sous ses yeux, mais qui fut interrompue par sa mort. Ce Traité ne fut publié qu’en 1606, et séparément. Je ne pouvais rejeter cet opuscule de Charron, que je regarde comme partie intégrante, ou plutôt comme un complément de son grand ouvrage.