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Page:Charron - De la sagesse, trois livres, tome II, 1827.djvu/253

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La seconde est d’ame bonne, douce et reiglée, et se practique justement en une vie commune, equable et paisible, par ceux qui, avec raison, estiment beaucoup ceste condition de vie, et se contentent d’y durer ; mais se rangeans à la raison, l’acceptent quand elle vient. C’est une attrempée mediocrité, sortable à telle condition de vie, entre les extremitez (qui sont desirer et craindre, chercher et fuyr, vicieuses et blasmables, (…)), si elles ne sont couvertes et excusées par quelque raison