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Page:Charron - De la sagesse, trois livres, tome III, 1827.djvu/238

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LIVRE 3 CHAPITRE 39


du manger et boire, et sobrieté.

les viandes sont pour la nourriture, pour soustenir et reparer l’infirmité du corps ; l’usage moderé, naturel et plaisant, l’entretient, le rend propre et habile instrument à l’esprit ; comme l’excez au contraire non naturel l’affoiblit, apporte de grandes et fascheuses maladies, qui sont les supplices naturels de l’intemperance : (…). L’homme se plainct de son cerveau de ce qu’il luy envoye tant de defluxions, fondique de toutes les maladies