siège royal chaire de pestilence, et la pompe de leur élèvement est la sentence de leur ruine. Car sièges royaux fondent sous l’homme chargé de péchés et sa chaire se renverse sur lui plus durement de tant comme le faix de sa couronne est pis soutenu… »
Oui a bien commencé parfasse,
Oui a bien choisi ne se meuve :
Car à la fin quoiqu’on pourchasse,
Qui dessert le bien il le treuve.
(Le Débat du Réveille-Matin).
La lecture attentive des poésies de Chartier nous révèle quelques détails biographiques[1]. C’est ainsi que le Débat du Réveille Matin, par son allure primesautière, je ne sais quelle malice juvénile, que nous ne retrouverons plus[2], dénote un début : c’est la première manière de Chartier. Le Débat des deux Fortunés d’amour pourrait être contemporain du Lai de Plaisance. Maître Alain s’y dépeint comme un très petit