Page:Chasles - La Fiancée de Bénarès, 1825.djvu/48

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ses cordes ; choisis ce rythme de Nava, rythme doux et aérien, réservé aux chants célestes : je me sens inspirée ; je ne dirai pas comment la Zendovère retrouva sa patrie, mais par quelle erreur elle la perdit. »

Déjà Psammeris avait commencé son prélude. Le vieux Pundit prit du bétel dans la boîte d’or que lui offrait l’esclave, et il écouta avec attention la jeune fille, qui, commença son hymne par invoquer l’Étoile du soir, dont une habitante allait servir de sujet à ses poétiques inspirations.