Page:Chasseriau - Précis de l’abolition de l’esclavage dans les colonies anglaises (1).djvu/163

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

boucauts de sucre, 1,885 puncheons de rhum, 160 sacs de café, etc.

Cependant la durée du travail des apprentis était de 1/6 moindre que celle naguère exigée de l’esclave.

La colonie continuait de jouir de la plus parfaite tranquillité[1].

Le 1° juillet, le secrétaire d’État des colonies adressa au gouverneur un ordre en conseil de la Couronne, du 24 juin, destiné à modifier l’ordonnance du 8 mars et l’ordre en conseil du 5 juin 1834. L’objet de ce nouvel ordre en conseil était d’autoriser le gouverneur à révoquer tout juge spécial qui pourrait avoir un intérêt dans le travail de l’apprentissage[2].

Cette révocation eut lieu le 8 août, et le nombre des juges spéciaux se trouva réduit à 15[3].

Du 1er août 1834 au 31 juillet 1835, le nombre total des punitions infligées aux apprentis, hommes et femmes, était de 8,152.

Durant le même laps de temps, 71 apprentis s’étaient rachetés au prix de 56,873 florins[4].

Le secrétaire d’État des colonies se déclara on ne peut plus satisfait des résultats constatés dans les rapports des juges spéciaux pendant le mois d’août, et dans l’état des punitions infligées pendant le trimestre de juin, juillet et août[5].

Un ordre en conseil du 31 décembre, provoqué par le

  1. Documents parlementaires, part. II, p. 177, dépêche n° 126
  2. Ibid. part. III (2), 1836, p. 25, dépêche n° 231.
  3. Ibid. p. 40, dépêche n° 233, avec annexes.
  4. Ibid. p. 55, dépêche n° 236, avec annexes.
  5. Ibid. p. 69, dépêche n° 240.