Page:Chasseriau - Précis de l’abolition de l’esclavage dans les colonies anglaises (1).djvu/167

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ont disparu ; la valeur des propriétés s’accroît immensément. Le gouverneur ne pense pas qu’aucune autre contrée du monde puisse être citée comme étant plus florissante que la Guyane anglaise[1].

Les états officiels du trimestre expirant en septembre vinrent attester, par des chiffres, la fidélité du tableau que sir Carmichael Smyth s’était plu à tracer du progrès moral et de la prospérité matérielle de la colonie. Pendant ce trimestre, le nombre des mariages s’était élevé à 391 ; celui des communions, à 5,007 ; celui des jeunes gens admis dans les écoles, à 11,204 : tandis que le nombre des condamnations à la cour suprême et aux cours inférieures n’était que de 212.

L’importation s’était élevée à 26,176 tonneaux, employant 146 bâtiments et 1,314 marins.

L’exportation avait été de plus de 14,434 boucauts de sucre, de 4,408 puncheons de rhum et de 393,900 livres de café[2].

Les résultats du trimestre de décembre ne furent pas moins heureux.

Les mariages s’élevèrent au nombre de 419 ; les communions, à 5,636 ; le nombre des élèves des écoles, à 10,712 : tandis que le nombre total des condamnations ne fut que de 133.

L’importation avait été de 27,459 tonneaux ;

L’exportation du sucre, de plus de 20,608 boucauts, et celle du café, de plus de 2,625,760 livres.

Enfin, au mois de décembre, le nombre des châtiments

  1. Documents parlementaires, part. IV (1), p. 475, dépêche n° 654.
  2. Ibid. p. 502, dépêche n° 658, avec annexes.