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Cette seconde lecture eut lieu[1].

On doit faire remarquer que les diverses résolutions proposées le 20 février par lord Brougham se trouvaient, excepté la dernière, fixant au 1er août 1838 la suppression de l’apprentissage, formulées dans le projet de bill en discussion.

Lord Brougham. Le 15 mars, sur l’interpellation du duc de WeUington. lord Broughnin déclara que son intention n’était pas de proposer la suppression de l’apprentissage par voie d’amendement, mais bien d’en faire l’objet d’un bill spécial qui serait ultérieurement soumis aux délibérations de la chambre[2].

Le marquis de Sligo. Dans la séance du 20 mars, le marquis de Sligo donna lecture d’une correspondance qui révélait les faits les plus affligeants. A la suite de cette lecture, il fit adopter un amendement qui interdisait tout travail aux apprentis le vendredi, après midi, afin qu’ils eussent ce jour-là le temps de se rendre au marché, et qu’ils pussent consacrer le samedi à la culture de leurs jardins.

Le marquis de Northampton. Le marquis de Northampton félicita la chambre de l’empressement et de la presqu’unanimité avec lesquels était accueilli un bill qui répondait à l’un des vœux dont, ajoutait-il, le peuple anglais pouvait le plus s’honorer[3].

Le lord évêque de Londres. Le 23, l’évêque de Londres, en déposant une pétition où l’on demandait la suppression de l’apprentissage, aborda la

  1. Hausard’s parliamentary debates, 1838. vol. XLI, colonnes 815 à 822.
  2. Ibid. colonnes 899 à 900.
  3. Ibid. colonnes 1123 à 1126.