Page:Chassiron notes japon chine inde.djvu/18

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sembler avoir la prétention de rajeunir ; mais ce n’est-il pas, depuis des siècles, celui du pays de l’immobilité par excellence, en fait de politique, en fait d’institutions, en fait de passions ! Et, pénétré de cette vérité, j’ai pensé que mes impressions, porteraient-elles la date de 1858, pourraient encore, en 1861, avoir quelque opportunité ou quelque intérêt ; qu’elles pourraient servir encore à ceux qui viendraient à me succéder, sous le ciel et au milieu des hommes où je les avais ressenties, où je les avais décrites.

Enfin, à part des considérations très-générales, ou des réflexions personnelles échappées à la plume de mon journal, autant que possible, mais non sans effort parfois, j’ai cherché à m’abstenir de commentaires et de jugements développés.

Dans l’extrême Orient, pendant deux années, ma position exceptionnelle me les défendait :

En France, fonctionnaire, je ne me crois pas, quant à présent, le droit de traiter à fond des questions toujours menaçantes, selon moi, quelque satisfaisants qu’aient pu paraître certains