Page:Chassiron notes japon chine inde.djvu/307

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Après la lettre qui précède et à laquelle en l’écrivant, pour ainsi dire, du lieu même de l’action, j’avais voulu donner une transparence qui, malgré les restrictions des circonstances, permît à mon opinion personnelle de se bien traduire en France, je crois inutile comme sans à propos aujourd’hui d’ajouter des considérations nouvelles sur cette malheureuse affaire du 25 juin ; elle est passée à l’état de fait jugé que les événements postérieurs se sont du reste chargés de venger et de réparer.

Seulement, usant de mon droit de spectateur, presque d’acteur intéressé, et à titre de confirmation plus précise d’un jugement déjà ébauché en toute conscience comme en toute indépendance d’opinion, je tiens à répéter ici ce que j’ai toujours pensé, ce que j’ai toujours cherché à établir ; c’est qu’en 1859 la politique cassante et aventureuse, ou plutôt le parti pris du Ministre d’Angleterre, de M. Bruce, servi par la docilité singulière du Ministre de France, de M. de Bourboulon, se refusant