« Et ostendit mihi fluvium aquæ vitæ, splendidum tanquam crystallum, procedentem de sede Dei et Agni. » (Apocal., cap. XXI, v. 4.)
Et font croître, avec la vigne immortelle, le lis semblable à l’épouse, les fleurs qui parfument la couche de l’époux.
« Je suis la vraie vigne. » (Évang.)
« Bostrus Cypri dilectus meus mihi, in vineis Engaddi. » (Cant., c. i, v. 12.)
« Sicut lilium inter spinas, sic amica mea inter filias. » (Cant., c. ii, v. 2.)
« Lectulus noster floridus. » (Cant., c. i, v. 16.)
L’arbre de vie s’élève sur la colline de l’encens.
« In medio plateæ ejus, et ex utraque parte fluminis lignum vitæ, afferens fructus. » (Apocal., c. XXII, v. 2.)
La colline de l’encens.
« Ad montem myrrhæ, et ad collem thuris. » (Cant., c. iv, v. 16.)
J’espère qu’on ne me reprochera plus des descriptions où il n’y a pas un mot sans une autorité, et pourtant il m’a fallu trouver dans ces passages si courts de l’Écriture le germe de ma composition et les couleurs de mes tableaux. C’est ce qu’une critique éclairée auroit remarqué, sans s’arrêter à me chicaner sur un fonds qui n’est pas à moi.
J’ai été bien mal attaqué : ce n’étoit pas comme cela que m’ont combattu les censeurs du Génie du Christianisme. Au moins étoient-ce des littérateurs éclairés, qui savoient distinguer l’œuvre de la matière de l’œuvre.
Les deux grands ancêtres du genre humain.
Ceci est de moi, et on l’a trouvé bon.
La lumière qui éclaire ces retraites fortunées.
Ce passage sur la lumière du ciel a été généralement approuvé. J’avois deux comparaisons à craindre : l’une, avec les vers de Virgile sur les astres