Page:Chateaubriand - Œuvres complètes t1.djvu/217

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

AV. J.-C. 509. =r OL. 67. H"

Liberté , préside à nos fêtes ;

Jouis de nos brillants exploits.

Les Alpes ont courbé leurs têtes,

Et n'ont pu défendre les rois : L'Eridan conte aux mers nos rapides conquêtes. Sous des lauriers que Bacchus a d'attraits! etc.

L' Adda , sur ses gouffres avides , Offre un pont de foudres armé : Mars s'étonne ! mais nos Alcides Dévorent l'obstacle enflammé.

La victoire a pâli pour ces cœurs intrépides.

Sous des lauriers que Bacchus a d'attraits ! etc.

Tout cède au bras d'un peuple libre, Les rochers , les torrents , le sort : De ces coups dont gémit le Tibre, Le Sud épouvante le Nord :

Des balances de Pitt nous rompons l'équilibre.

Sous des lauriers que Bacchus a d'attraits ! etc.

Sa gaîté , fille du courage ,

Par un sourire belliqueux,

Déconcerte la sombre rage

De l'Anglois morne et ténébreux ; Le François chante encore en volant au carnage. Sous des lauriers que Bacchus a d'attraits! etc.

Rival de la flamme et d'Eole,

Le François triomphe en courant :

Pareil à la foudre qui vole ,

Il renverse l'Aigle expirant ; Le ilespote sacré tombe du C apitoie. Sous des lauriers que Bacchus a d'attraits! etc.

10.

�� �