AV. J.-C. 509. =»OL 67: 151
��HYMNE DES MARSEILLOIS.
Allons , enfants de la patrie , Le jour de gloire est arrivé. Contre nous de la tyrannie L'étendard sanglant est levé. Entendez- vous dans les campagnes Mugir ces féroces soldats? Ils viennent, jusque dans nos bras, Egorger nos fils, nos compagnes.
Aux armes , citoyens ! formez vos bataillons. Marchez , qu'un sang impur abreuve nos sillons !
CHŒUR.
Marchons, qu'un sang impur abreuve nos sillons!
Que veut cette horde d'esclaves, De traîtres, de rois conjurés? Pour qui ces ignobles entraves, Ces fers , dès long-temps préparés ? François , pour nous , ah , quel outrage ! Quels transports il doit exciter ! C'est nous qu'on ose méditer De rendre à l'antique esclavage !
Aux armes, citoyens! etc.
Quoi! des cohortes étrangères Feroient la loi dans nos foyers ! Quoi! ces phalanges mercenaires Terrasseroient nos fiers guerriers !
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