Page:Chateaubriand - Œuvres complètes t1.djvu/311

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��\\ . J.-C. 509. = (IL. 61. 241

M06 ai \enir à une véritable querelle avec Pareea . fui que notre convive demeareroit dans la rham- qu'il s'y assiéroit par terre, et que Pareea le etnpiaceroit à table. Pareea ne tarda pas à étw ih aussi durement : lorsque Tcrreeoboo arriva pour la première fois à bord de la Résolution , Maiha-Maiha qui Jaccompagnoit , trouvant Pareea sur le tillac , le chassa de la façon la plus igno- minieuse : nous étions sûrs néanmoins que Pareea «toit un personnage d'importance.

La religion des îles Sandwich ressemble beau- coup à eelle des îles de la Société et des îles des émis. Les Mo raïs , les Watt a s , les idoles, les sacrifices , et les hymnes sacrés , sont les mêmes dans les trois groupes , et il paroît clair que les trois tribus ont tiré leurs notions religieuses de la même source. Les cérémonies des îles Sandwich sont, il est vrai, plus longues et plus multipliées; et quoiqu'il se trouve dans chacune des terres de la mer du Sud , une certaine classe d'hommes chargée des rites religieux , nous n'avions jamais rencontré de sociétés réunies de prêtres, lorsque nous découvrîmes les cloîtres de Kakooa dans la baie de Karakaooa. Le chef de cet ordre s'appe- loit Orano , dénomination qui nous parut signifier quelque chose de très-saq:é , et qui entraînoit pour la personne d'Omeeah dos hommages qui alloient [ue jusqu'à l'adoration, li est vraisemblable que certaines familles jouissent seules du privilège <! entrer dans le sacerdoce, ou du moins de celui TOME i. 16

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