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is , à une époque inconnue , introduisit armi eux un système de théologie , dont les rincipales teneurs étoient: l'existence d'un Etre uprême ; l'immortalité de l'àme, et la doc- trine de la prédestination pour les héros mois- sonnés sur le champ de bataille V
Ce père de la sagesse des Scythes fut suivi d'Abaris, député de sa nation à Athènes. Il pra- tiqua la médecine , et prétendoit voyager dans les airs sur une flèche qu'Apollon lui avoit don- née 2 . Il devint célèbre dans les premiers siè- cles de l'Eglise , pour avoir été opposé à Jésus- Christ par les Platonistes.
Toxaris succéda en réputation à Abaris. Il aban- donna sa femme et ses enfants, pour aller étu- dier à Athènes, où il mourut honoré pour sa probité et ses vertus 3 .
Mais le corrupteur de la simplicité antique des Scythes fut le célèbre Anacharsis. Il s'ima- gina que ses compatriotes étoient barbares, parce qu'ils vi voient selon la nature. Sa philosophie étoit de cette espèce , qui ne voit rien au delà
1 Julian., in Caesaribus ; Suid. , Zauiolx. Quelques-uns croient que Zamolxis étoit Thruce d'origine. Il
n'est pis vrai qu'il fût disciple de Pythagore.
2 Jainbl. , in Vit. Pyth. , pa^. 1 16-1 t8 ; Bayle , à la lettre A; Abaris.
3 Lucian. , in Toxar.
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