innocent sans doute, mais dont, en dernier résultat, j’accepte toutes les conséquences.
« J’ai l’honneur d’être, etc.
« Ayant écrit à M. le comte de Montalivet le 9 du mois dernier, pour une affaire relative à M. Berryer, M. le ministre de l’intérieur ne crut pas même devoir me faire connaître qu’il avait reçu ma lettre : comme il m’importe beaucoup de savoir le sort de celle que j’ai l’honneur d’écrire aujourd’hui à M. le ministre de la justice, je lui serai infiniment obligé d’ordonner à ses bureaux de m’en accuser réception.
La réponse de M. le ministre de la justice ne se fit pas attendre ; la voici :
« La lettre que vous m’avez adressée, contenant des renseignements qui peuvent éclairer la justice, je la fais parvenir immédiatement au procureur du roi près le tribunal de Nantes[1] afin qu’elle soit jointe aux pièces de l’instruction commencée contre M. Berryer.
« Je suis avec respect, etc.,
- ↑ M. Demangeat.