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Page:Chateaubriand - Oeuvres de Lucile de.djvu/111

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Au vicomte de Chateaubriand.


Sans date (1804).

Comme ce soir je souffre beaucoup de la tête, je viens tout simplement, au hasard, de t’écrire quelques pensées de Fénelon pour remplir mon engagement :

— On est bien à l’étroit quand on se renferme au dedans de soi. Au contraire, on est bien au large quand on sort de cette prison pour entrer dans l’immensité de Dieu.

— Nous retrouverons bientôt ce que nous avons perdu. Nous en approchons tous les jours à grands pas. Encore un peu, et il n’y aura plus de quoi pleurer. C’est nous qui mourons : ce que nous aimons vit et ne mourra point.