Aller au contenu

Page:Chateaubriand - Oeuvres de Lucile de.djvu/131

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

SOCIÉTÉ DES TRENTE



Publier trente volumes du même format, avec des caractères classiques, une justification agréable, un papier solide, ne publier que des ouvrages lisibles et bien écrits, avec de bons auteurs et sur des sujets intéressants, sans se soucier des modes littéraires et des habitudes d’un jour, en un mot contribuer au relèvement de l’édition et de la librairie, tel est le but de la Société des Trente, formée par un groupe d’amateurs et d’auteurs qui veulent montrer que l’on peut imprimer de beaux livres à un prix relativement peu élevé.

La Société des Trente publiera les trente volumes qui composeront sa collection en cinq ans, à raison de six par an.

Ces ouvrages seront tirés à 530 exemplaires numérotés à la presse, dont 10 sur papier de Chine numérotés de 1 à 10, 20 sur papier du Japon numérotés de 11 à 30 et 500 sur papier vergé d’Arches numérotés de 31 à 530.

Le format choisi est l’in-8 écu (140mm × 200mm), qui est celui de ce volume.

Le caractère est le Didot classique.

Les volumes seront vendus en librairie au prix de 5 francs l’exemplaire sur papier vergé,