poètes arabes, naquit à Maora en 973, et mourut en 1059. Ce poète, aveugte comme Milton, a comme lui des descriptions pleines de feu et de grace. La petite vérole lui avait fait perdre la vue à l’âge de trois ans. On l’accusa d’irréligion.
ABOUL-WAFFA, célèbre mathématicien et astronome arabe, né en 939 de J.-C. à Bouzdjan. Il a beaucoup écrit sur l’astronomie et l’arithmétique ; il mourut en 998.
ABOU-MAHER-MOUSSABEN-JASSER a composé un cours de médecine, sous le titre de Maleki. Les Orientaux n’ont cessé de placer ce livre au premier rang qu’à l’époque du célèbre Avicenne.
ABOU-MANSOUR, astronome arabe né en 865 de J.-C. Il dirigea les observatoires de Bagdad et de Damas, et cultiva la littérature. Il a écrit un Recueil des vies des poètes arabes.
ABOU-MOSLEM, capitaine arabe, contribua puissamment à l’élévation des Abbassides, sur les ruines de la puissance des Ommiades. On dit qu’il causa par cette révolte la mort de plus de 600 000 hommes. Il fut assassiné par les ordres et en présence du calife Mansour, en 755 de J.-C.
ABOU-NOWAS, poète arabe, né à Bara en 762, demeurait dans le palais du calife Aaron-Al-Raschild, avec deux autres poètes, Masat et Recashi. Ses ouvrages existent encore. Il est mort en 810.
ABOU-OBEIDA, l’un des musulmans que Mahomet avait désignés comme devant entrer dans le paradis. Il contribua autant par sa douceur et son équité que par la force des armes, à la propagation de l’islamisme. Il mourut de la peste l’an 18 de l’hégire, 639 de J.-C.
ABOU-OSAIBAH, médecin du 13e siècle, est auteur d’une Histoire des Médecins, divisée en 15 chapitres et qu’on trouve manuscrite dans plusieurs bibliothèques d’Europe. Elle existe incomplète à la bibliothèque royale. Il mourut en 1269.
ABOU-RIHAN, astronome persan, surnommé par les Orientaux le docteur très-subtil, voyagea pendant quarante ans dans les Indes, et publia un traité sur l’Astrologie judiciaire.
ABOU-SAHAL, médecin du 11e siècle, fut surnommé le Chrétien. Il enseigna la médecine au célèbre Avicenne, et a composé, sous le titre de Miat, un ouvrage divisé en cent traités.
ABOU-SAID, auteur d’une traduction arabe de la Bible, substituée à celle du juif Saadias. Il en existe plusieurs manuscrits importans, dont l’un a été décrit par M. Silvestre de Sacy, et l’autre par M. Van Vloten. Voy. la dissertation académique de ce dernier, où se trouve cette dissertation.
ABOU-SAID-MYRZA, arrière-petit-fils de Tamerlan, régna dans la Transoxane et le Turkestan. Il étendit son empire par la force des armes et à la faveur des guerres qui éclatèrent en 1449 de J.-C. entre le sultan Ouloug Bey et son fils Abdallatif. Il tomba dans une embuscade, dans une guerre contre Ussum-Cassan, qui le fit périr en 1469, âgé de 42 ans.
ABOU-TACHEFYN, roi de Tremecen en Afrique, parvint au trône par le meurtre de son père, en 1318 de J. C. et s’y affermit par ses largesses. Assiégé dans sa
