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forts dessinateurs de son temps. Son tableaù de réception à l’Académie royale, représentant la Créationpoétiquedei’ Homme et celui de Saint Pierre guérissant les malades à la porte du Temple (qu’on voyait à Notre-Dame de Paris) furent de bonne heure les présages de son talent. Ses ’principaux ouvrages sont à Dresde, où le roi de Pologne l’attira, en 1727. Ce souverain l’honora de lettres de noblesse, de la qualité de son premier peintre, de celle de directeur de son Académie royale de Dresde, et le gratifia de pensions considérables. Après un séjour d’environ 24 ans en Saxe Silvestre revint en France. Il fut nommé directeur del’Académie, distinction qui lui fut confirmée plusieurs fois par la compagnie. Le roi lui-accorda un logement aux galeries du Louvre, et une pension de mille écus. Il mourut le 14 avril y6o., iîgé de 85 ans.

SILVESTRE (Jacques-Augustin), à Paris, le premier août 171g, de Charles-Nicolas Silvestre, suivit’ avec avantage la carrière de ses pères. Avec des dispositions extraordinaires, le jeune Silvestre franchit rapidement les premières difficultés du dessin, il fut nommé, dès l’âge de 14 ans, maître il dessiner des pages du roi. Son aptitude au travail lerendit tellement habile, que son père, affaibli par les infirmités de la vieillesse, ne craignit pas de se faire remplacer par son fils dans la place de maître à dessiner des

DE L’IMPRIMERIE DE DEMONVILLE, RUE CHRISTINE.

FIN DU VINGT-QUATRIÈME VOLUME.

1 enfans de France, qu’il occupait depuis la mort de son père. Le jeune Silvestre, dont les tatens et la douceur étaient également récominandables, sut bientôt se concilier l’estime des employés supérieurs chargés de l’éducation des jeunes princes, et même il fut assez heureux pour inspirer à ses élëves le goût des beaux-arts, que plusieurs d’entre eux ont conservé toute leur vie. Aptes l’éducation complète des princes, il sollicita un congé et passa en Italie où il fit des études sérieuses, d’après les chefs-d’oeuvre de l’antiquité et les tableaux des grands maîtres. C’est ainsi qu’il perfectionna un art auquel il avait donné toutes ses affections. A son retour de Rome, il fut reçu avec distinction par les artistes les plus distingués, et il reprit ses, fonctions honorables qu’il continua jusqu’en Jamais on ne poussa plus loin la bonté et l’oubli de soimême. Jacques-Augustin Silvestre, sans cesse occupé du bonheur des autres, termina sa longue carrière avec le calme de l’homme juste et sans reproche. Il mourut àParis, le 10 juillet 1809.

SILVESTRI (Gci-Posthume) de Pesaro né en 1479, impliqué, dans les affaires politiques et militaires de son siècle n’en cultivait pas moins la médecine, et surtout la poésie latine. Ses deux livres d’Elégies, imprimés à Bologne, en 1524, sont extrêmement rares. Il est mort à Capranica en 152 1. SILVIA : Voy. Rhea-Syivia. SILVIUS. Voy. Sylvius, .