Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/124

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

d’une Ville conſidérable, qui l’étoit ſurtout par les eaux dont le large fonds que le Vélin tournoit après l’avoir baignée, étoit rempli. De ces eaux quelques unes étoient nitreuſes & bitumineuſes & réputées excellentes pour quantité de maux[1] ; mais la plupart étoient ſulphureuſes. Elles formoient un lac fort célèbre dans l’antiquité par la profondeur qu’on lui croioit & par l’Iſle flottante qu’on y voïoit, que les Sabins avoient conſacré à la Victoire que je dirai ailleurs n’avoir pas été différente de la Vacune dont je viens de parler. Il n’étoit permis à perſonne d’en aprocher hors à ceux qui avoient la charge de la grande fête qu’on y célébroit tous les deux ans pendant laquelle on l’entourait de trophées de fleurs[2]. Cluvier en diſant, que les choſes continuoient à s’y voir dans le

  1. Bituminoſa aut nitroſa qualis Cutilia, utilis eſt bibendo atque purgationibus. Plin. lib. XXXI. cap. 6.
  2. Ἀπο ϛαδίων ἑϐδομȣϰοντα Ῥεατȣ, Κοτυλια Πολις ἐπιφανής προς ὄρει ϰειμεν ἠς ἐϛιν ȣ προσω τετταρων μλεθρῶν… ἅϐυσσος… ιἑραν τες διϰης οἱ επιχωριοι νομιζȣσι, ϰαι περιειρξαντες ϰυϰλῳ ϛεμασι τȣ μηδενα τῷ ναματι πελαζην… ὄτι μῆ ϰαιροις διητησιοις εν οἵς ἱερα θυȣσιν… οἱς ὄσιον. Dion. Halic. lib. I.