Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/495

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Cicéron, qui parle toujours de ces voïages à Brindes, comme aïant été par les Villes que je viens de dire[1]. Le même point est encore plus préciſément établi par Strabon, qui dit expreſſément qu’il étoit deux voïes de Brindes. La première par la Cote, dont il ne parle que comme d’une sorte de voïe de traverſe pour les gens à cheval & la ſeconde commode pour les voitures même par Tarente & par Vénoſe, qui est nommée par lui expreſſément la voïe Appiènne[2].

Nous avons laiſſé celle-ci à Éclane, juſqu’où nous avons dit, qu’elle étoit la même avec la Trajane. Là au lieu de ſuivre la

  1. Beneventum veni ad v. Id. Maii. Cic. ad Attic. lib. V. ep. 4. Idibus Maii, nos Venuſia proficiſcentes. Ibid. ep. 5. Tarentum veni ad xv. Kalend. Jun. Ibid. ep. 6. Tarenti quos cum Pompeio διαλογοις  (dialogois) de Rep. habuerimus ad te perſcribemus. Ibid. ep. 5. cum Triduum cum Pom peio & apud Pompeium fuiíleni proficiſcebar Brundifium ad xiv. Kal. Jun. Ibid. ep. 7.

    Touchant une autre voïage de Brindes dans lequel il y vouloit paſſer par son Pompeianum il dit : Brundisium, cogito, in Pompeianum cogitabam, inde Æclanum : noſti reliqua. Ibid. lib. XVI. ep. 2.

  2. Ὁδοί δυο εισι, μία ἡμιονιϰη δια πευϰετιων εφ' ἡ ὁδῷ ἰγνατια πολις &c. ἡ δε δια Ταναντος οσον δε μιας ἡμερα, ϰύϰλυσαντι ἡ Αππια λεγȣμενη, ἁμαξελατος μαλλον : εν ταυτο ϰε πολις ȣριατε ϰαι Ὁυενȣσια. Strabo. lib. VI. verſus finem.