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4o De Mahé, de son territoire et de la loge de Calicut, sur la côte de Malabar ;

5o De Chandernagor et de son territoire, des loges de Carrimbazar, Jougdia, Dacca, Balassorre et Patna au Bengale ;

6o De la factorerie de Surate, dans le Gondjerate.

Ces possessions mesurent ensemble 49,622 hectares, dont plus de 29,000 pour le seul arrondissement de Pondichéry, et la population totale n’atteint pas même 250,000 habitants, qui, sauf 3 ou 4,000, sont tous des Indous appartenant aux diverses castes.

On ne compte guère que 1,500 Européens ou descendants d’Européens, fonctionnaires publics ou commerçants, et un peu plus de mulâtres, classe mixte connue là-bas sous le nom de Topas, ou gens à chapeau, probablement parce qu’ils ont remplacé le turban par la coiffure européenne.

Arrosés par de nombreux cours d’eau, cultivés avec soin, les districts français attestent une fécondité qu’on ne rencontre que bien rarement sur le territoire anglais.

On y récolte en abondance le riz, le nelly et le menu grain qui servent à l’alimentation des indigènes ; les forêts de cocotiers fournissent, grâce à leurs fruits et à leur sève, une huile qui fait l’objet d’un commerce important, le callou, la jagre et l’arrack, liqueurs fermentées très-répandues.