partout dans le même cercle pour aboutir aux mêmes faiblesses, ou plutôt les ancêtres de la civilisation européenne n’avaient-ils point puisé eux-mêmes, à pleines mains, dans l’extrême Orient, leurs mœurs, fleurs usages et leurs législations ?
Je reviendrai à cet ordre d’idées dans le chapitre que je consacrerai à la partie la plus sérieuse de mes souvenirs, à l’organisation sociale et politique de l’Inde ancienne et moderne.
Constatons seulement cette conséquence fatidique : le char de l’Agriculture ayant fourni sans encombre sa course annuelle, le gouvernement de l’amiral était béni des dieux, et cette circonstance promettait à nos sujets indiens toutes les prospérités et tous les bonheurs. On a vu plus haut que, grâce à une énergique volonté, servie par une grande intelligence, il n’avait pas manqué à sa vocation.
Puisque je viens d’effleurer la question si intéressante des croyances religieuses, je ne saurais oublier la fête du Feu à laquelle j’assistai dans une vaste plaine située près de l’aldée de Dupuypett, où finit le territoire français sur la route de Madras.
Ici encore figurait un char, mais celui-là de minces proportions, dépendant d’un pagotin du voisinage : devant le char s’étendait un terrain présentant une surface de dix mètres de long sur trois mètres de large : une buée ardente s’en échappait ; le sol était incandes-