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Page:Chazel - Le Chalet des sapins, 1875.djvu/249

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le chalet des sapins

sur la dernière marche de l’escalier extérieur de la maison forestière et nous descendons vers le ruisseau.

Un quart d’heure après nous revenions vers la maison de Burkardt. Maurice avait pris les devants ; il avait dépassé le mur, il se dirigeait vers l’escalier, quand je l’entendis pousser un grand cri de surprise, auquel une autre exclamation répondit aussitôt :

« Marguerite !

— Maurice ! »

Et j’aperçus notre petite sœur, accroupie sur la marche de pierre, qui nous tendait les bras, trop agitée encore pour parler, et les yeux remplis de larmes.

XVII

Pour le coup, j’eus enfin conscience de mes torts. Pauvre Marguerite ! comme elle avait couru ! Comme sa petite tête avait dû travailler en chemin ! Son front était mouillé de sueur, ses joues étaient empourprées par la rapidité de la marche. Sans lui laisser le temps de formuler ses reproches :