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Page:Cheikh Nefzaoui - La Prairie Parfumée.djvu/127

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couchée sur le dos, tu t’assieds entre ses jambes et tu places ton membre entre les deux lèvres de sa vulve que tu saisis entre le pouce et l’index ; puis, tu t’agites de manière à soumettre à un frottement actif la partie de ton membre qui est en contact avec la femme ; tu continues jusqu’à ce que sa vulve devienne humide du liquide qui s’écoule de ta verge. L’ayant ainsi convenablement préparée à la jouissance par le mouvement alternatif d’entrée et de sortie de ton membre dans son conduit, tu introduis ta verge toute entière.

12e Manière dite Kechef el Astine (La vue réciproque des culs)[1]. — L’homme, étant étendu sur le dos, la femme vient s’asseoir sur son membre, le dos tourné du côté de la figure de l’homme et ayant elle-même la figure tournée vers les pieds de celui-ci, qui embrasse alors les côtés de la femme entre ses cuisses et ses jambes ; la femme pose ses mains sur le lit afin d’y prendre un point d’appui pour imprimer le mouvement, et elle se remue ayant les regards tournés vers le fondement de l’homme[2].

13e Manière dite Nezâ el Kouss (Le bandement de l’arc). — La femme se couche sur un côté ; l’homme, également sur le côté, pénètre entre ses jambes de manière que son visage soit tourné vers le dos de la femme, puis il lui introduit son membre en posant ses mains sur la

  1. (71) Cette posture a été ainsi nommée parce que, dans l’action, chacun voit en entier le derrière de l’autre. Le nom usité dans le langage est ras ou Kaâ, qui traduit littéralement signifie tête et cul, mais que l’on pourrait rendre en français par tête-bêche.
  2. (72) Le mot traduit par fondement est Ast, dont la signification est derrière, cul ; d’où le mot setani, qui signifie pédéraste.